jeudi 19 juillet 2012

Jour 71 - Départ pour la France

Il y a 14mois que je prenais l'avion pour l'Australie à la fois inquiète et excitée face à l'inconnu. Michael me rejoignait 4mois plus tard. On ne pensais pas à tout ce que l'on laissait dernière nous, on ne savais pas pour combien de temps on partait. Une chose était sur, ça allait être une belle aventure, riche en nouvelles expériences.

14mois de bonheur à réaliser le vieux rêve du voyageur,  2mois et demi de voyage en Asie, à faire et défaire notre valise tout les jours, notre maison. Excités à chaque entrée dans un nouveau pays. Une année qui est passée tellement vite qu'on dirait qu'elle n'a durée qu'un instant.

Nous voila maintenant à quelques heures du retour, sans vraiment réaliser ce qui nous attend. Comme le jour du départ, nous partons vers un nouvel inconnu, avec toujours une pointe d'inquiétude, mais aussi d'excitation dans l'attente des retrouvailles. Il est difficile de réaliser que tout cela va s'arrêter, il va falloir réapprendre à avoir une vie normale. Cela va faire du bien au début de se poser, mais un jour l'envie de repartir voyager sera sans doute la plus forte.

2 commentaires:

  1. Bon courage pour le retour a la realite, quand nous avons fait l'Oz (juste 2 mois off), le retour a la routine fut TRES dur. Rien n'etait excitant, rien n'etait aussi fabuleux que ce que nous avins vecu et j'avais l'impression que personne ne me comprenait. Je voulais juste repartir. Bien sur les finances etaient au plus bas, ms quelques mois plus tard nous avons pu recommencer a economiser. et voila pourquoi nous nous preparons a partir a nouveau. bises a vs 2 et courage

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    1. "j'avais l'impression que personne ne me comprenait. Je voulais juste repartir."
      Je m'attend complètement à ressentir ça, c'est ce que toutes mes copines d'Australie qui sont déjà rentrées en France me disent : "Tu verras quand tu vas rentrer tout le monde te posera pleins de questions à propos de tout ça alors que toi tu n'auras aucune envie d'en parler, comme si personne ne pouvait comprendre".
      Il faut croire que tout le monde ressent un peu la même chose.

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